Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier

51 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, en Kanaky Nouvelle-Calédonie, la situation était prévisible et vous ne l'avez pas empêchée. Trente ans après l'entente entre deux hommes pour une paix entre deux camps, le dialogue est rompu. L'État médiateur est devenu juge et partie alors que la situation appelle, de la part du Gouvernement, de la sagesse, de la ...

et par l'envoi, sur place, d'un groupe de contact pour organiser le retour au dialogue. C'est la seule voie pour obtenir un accord global dans l'esprit des accords de Matignon et de Nouméa. Il ne peut en être autrement. Vous devez garder à l'esprit que la paix s'est construite, avant vous, grâce à un consensus, à des compromis, à des sacrifices...

Je vous en conjure, soyez à la hauteur de ce moment historique ! Le Président de la République lui-même a ouvert une possibilité de négociation en repoussant la convocation du Congrès à Versailles. Comme nous, comme le Congrès de la Nouvelle-Calédonie, trois anciens Premiers ministres vous exhortent à sortir de l'impasse. Nous vous appelons sol...

Alors que le Hamas venait d'accepter la proposition d'accord de cessez-le-feu des médiateurs qatariens et égyptiens, le gouvernement israélien a décidé de mener une attaque terrestre à Rafah. Malgré tous les efforts des travailleurs humanitaires, l'ampleur et la gravité des souffrances infligées aux civils palestiniens sont incommensurables. El...

Au bout de sept mois, on dénombre déjà plus de 35 000 morts, dont 14 000 enfants. La communauté internationale et la France doivent réagir au plus vite pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages israéliens.

La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de prendre des mesures conservatoires afin de prévenir le génocide contre les Palestiniens à Gaza. Il est grand temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités et contraigne le gouvernement israélien à respecter cette décision – cela passe notamment par un embargo sur ...

Si nous saluons la position que la France a prise au Conseil de sécurité des Nations unies en soutenant la demande de la Palestine de devenir membre de l'ONU, nous vous encourageons également à reconnaître au plus vite l'État de Palestine aux côtés de l'État israélien.

La France doit maintenant réagir avec force contre les violations du droit international commises quotidiennement par le gouvernement d'ultra-droite israélien, qui est de plus en plus contesté par les citoyens israéliens eux-mêmes.

Au lieu de criminaliser les mobilisations en faveur d'un cessez-le-feu et de la paix, la France devrait se demander comment l'histoire jugera le comportement des Occidentaux vis-à-vis de la guerre à Gaza. Il y va de notre crédibilité !

Hier, le chef de l'État, lors d'une conférence de soutien à l'Ukraine organisée dans l'urgence, a annoncé au débotté que l'envoi de troupes en Ukraine n'était pas exclu et qu'il serait mis en place une « coalition de missiles à longue portée » visant à « frapper la Russie dans la profondeur ». Cette déclaration improvisée, prononcée avec légèr...

Après certaines déclarations britanniques et allemandes qui nous demandent de nous préparer à une guerre européenne à brève échéance et la signature d'un accord militaire entre la France et l'Ukraine lourd de conséquences, cette déclaration belliciste du président, qui nous entraîne dans une escalade guerrière dangereuse pour tout le continent,...

À rebours des va-t-en-guerre, nous exigeons que la France prenne, en responsabilité, la tête en Europe d'une coalition pour la paix, sous l'égide des Nations unies. Monsieur le Premier ministre, pourquoi ne pas proposer cette voie pour mettre fin à la guerre ?

Madame la Première ministre, après le rejet inédit du projet de loi sur l'immigration, vous êtes sur le point de commettre l'irréparable.

Depuis plusieurs jours, les pires tractations politiciennes ont lieu dans le huis clos de Matignon et de l'Élysée, au mépris de la séparation des pouvoirs.

Vous instrumentalisez la commission mixte paritaire (CMP) pour contourner le Parlement et conclure, coûte que coûte, un accord avec Les Républicains alignés sur les positions du Rassemblement national.

Madame la Première ministre, mesurez bien votre responsabilité historique. L'élection du président Macron devait nous prémunir des pires avanies du programme de l'extrême droite. Autrefois bouclier, vous en êtes devenus le marchepied !

Comment pouvez-vous ainsi céder sur nos valeurs et sur des sujets aussi essentiels que l'aide médicale de l'État, le droit du sol, le droit aux prestations sociales ou encore la déchéance de nationalité ?

Mes chers collègues de la majorité, la seule position juste est de tenir bon sur le respect des droits fondamentaux et de refuser toute disposition discriminatoire.

Ne succombez pas aux fantasmes véhiculés par l'extrême droite, qui se délecte aujourd'hui de remporter une victoire idéologique majeure.

Je vous le dis solennellement, vous allez écrire ce soir une page de notre histoire, celle d'un pays qui, en ce 19 décembre, renoncerait à ses valeurs humanistes.